Eleni Effraimopoulou est la première doctorante à avoir soutenu une thèse financée par The Transition Institute 1.5 : retour sur un parcours exigeant, pluridisciplinaire et profondément enrichissant

Thèse soutenue sur la campus Pierre Laffitte à Sophia Antipolis
Tu viens de soutenir ta thèse après 3 ans de doctorat. Comment te sens-tu ?
C’est très satisfaisant de voir l’aboutissement de trois années d’efforts et d’apprentissages et de réaliser combien cette période m’a permis de grandir, tant sur le plan personnel que professionnel. Je suis vraiment heureuse de clore ce chapitre important de ma vie, entourée de personnes bienveillantes et avec de très bons souvenirs en tête.
Comment as-tu vécu ces trois années de thèse ?
Ces trois années étaient intenses mais incroyablement enrichissantes. J’ai développé un savoir scientifique et technique, mais j’ai aussi pu renforcer mes compétences en termes de communication, d’organisation et d’autonomie. C’était un cheminement fait de curiosité, de découvertes et de joie.
Pourquoi avais-tu souhaité rejoindre le parcours doctoral TTI.5 ?
Ce qui m’a surtout attirée dans le programme doctoral TTI.5, c’est l’engagement fort en faveur de la durabilité, allié à la nature pluridisciplinaire de projets soutenus. Je crois que les solutions pertinentes ne peuvent émerger que lorsque les spécialistes de différents domaines se mettent au service d’un projet commun.
En quoi la pluridisciplinarité de ta thèse était-elle une richesse / a-t-elle pu être une source de défis pour toi ?
Travailler sur plusieurs disciplines m’a permis d’étendre ma perspective scientifique et d’appréhender les problématiques à partir d’une vision plus complète, en rendant mon raisonnement plus créatif et adaptable. En même temps, j’ai dû fournir un effort significatif pour pouvoir plonger dans chaque sujet de recherche ; c’était à la fois exigeant et fascinant. Finalement, cette approche pluridisciplinaire a rendu mon travail plus riche et je pense qu’il lui donnera plus d’impact.
Souhaites-tu ajouter quelque chose ? Quels sont très projets ?
Je remercie mes superviseurs et collaborateurs pour leur soutien et accompagnement ; sans eux, rien n’aurait été possible. Dans un futur proche, je souhaite continuer mes recherches dans le cadre d’un post-doctorat sur les matériaux durables.
Aurais-tu des conseils à donner aux étudiants qui commencent leur thèse TTI.5 ?
Je peux leur conseiller de rester toujours curieux, d’être ouverts aux collaborations et de ne pas se décourager lorsque des défis se présentent. Le parcours doctoral a forcément son lot de hauts et de bas, c’est tout à fait normal, ça fait partie du processus ! Pour moi, un doctorat réussi ne consiste pas seulement à finaliser un travail de recherche ; il permet de développer une pensée critique, d’apprendre à gérer son temps (et parfois ses collègues) et à collaborer efficacement. Le développement de ces compétences ne devrait pas être sous-estimé, parce qu’elles sont essentielles au développement d’une carrière, scientifique ou non. Enfin, je leur conseillerais de tirer profit au maximum du réseau offert par TTI.5, car la nature pluridisciplinaire de l’Institut peut vraiment ouvrir leurs horizons et rendre leur expérience plus riche.
Eleni Effraimopoulou entourée de ses encadrants de thèse, Arnaud Rigacci et Julien Jaxel | PERSEE Mines Paris – PSL, Tatiana Budtova | CEMEF Mines Paris – PSL
La 1re édition du Prix TTI.5 de la controverse environnementale s’est déroulée le 31 mai à la Maison de l’Océan à Paris, lors du Forum TTI.5 consacré ...