Léa Cailly Brandstäter, doctorante à Mines Paris – PSL, lauréate du Prix Pierre Laffitte 2024

Prix et distinctions Recherche Brève
Publié le 23 octobre 2024
Le vendredi 18 octobre, le campus Pierre Laffitte a accueilli la 8eme édition du Prix Pierre Laffitte, qui récompense les travaux innovants des doctorants en deuxième année de thèse.

Vendredi 18 octobre, notre campus à Sophia Antipolis a accueilli un moment marquant pour la recherche doctorale avec la 8e édition du Prix Pierre Laffitte. Ce prix, qui récompense les travaux innovants des doctorants en deuxième année de thèse, a rassemblé chercheurs, étudiants et partenaires pour célébrer l’excellence et l’innovation dans les nombreux domaines de la recherche partenariale avec l’industrie. Les 12 candidats ont eu à démontrer à quel point leurs travaux sont ou seront amenés à avoir un impact majeur dans le dynamisme et le renouveau de l’industrie française.

Un grand bravo à Léa Cailly Brandstäter, doctorante au Centre de Mise en Forme des Matériaux (CEMEF) de Mines Paris – PSL, qui s’est distinguée par son sujet de thèse intitulé « Secrets of Mussel-Inspired Bioadhesives for Tomorrow’s Surgery ». Ses recherches explorent les bioadhésifs inspirés des moules, ouvrant la voie à des avancées prometteuses en matière de chirurgie. Un travail visionnaire qui illustre l’impact concret de la science sur les technologies du futur.

Le mot de Léa Cailly Brandstäter :

« Ce prix est une belle reconnaissance du travail d’équipe avec mes encadrants Rudy Valette et Romain Castellani. Mon travail porte sur la mécanique des fluides viscoélastiques en particulier les adhésifs, et j’étudie comment ces matériaux se déforment et dissipent l’énergie. En tant que rhéologue, je me concentre sur les aspects mécaniques. Mon objet d’étude porte sur les bioadhésifs inspirés par les moules, ces petites créatures marines capables de s’accrocher à des surfaces dans les conditions les plus extrêmes. En étudiant leurs mécanismes d’adhésion, on peut développer des adhésifs innovants qui pourraient révolutionner la médecine, notamment en chirurgie, en remplaçant les points de suture et les agrafes par des solutions plus rapides et moins invasives. »

Nous tenons également à saluer nos autres doctorants finalistes qui ont fièrement représenté l’excellence de l’École : Eleni Effraimopoulou, Thibault Goessel, Pauline Hahn et Theodore Michel. Leurs travaux témoignent du dynamisme de la recherche au sein de notre institution.

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