Césure
À titre exceptionnel, un doctorant peut solliciter une période de césure d’une durée maximale d’un an, insécable et accordée une seule fois. Cette demande doit être motivée et est soumise à l’approbation du chef de l’établissement de préparation de thèse, après accord de l’employeur, le cas échéant, et avis favorable du directeur de thèse et du directeur de l’École Doctorale.

Faire une césure
La demande de césure doit émaner du doctorant et être justifiée par l’une des quatre motivations suivantes :
- le doctorant souhaite suivre une formation dans un domaine différent de celui de sa formation actuelle ;
- le doctorant souhaite acquérir une expérience professionnelle en France ou à l’étranger ;
- le doctorant souhaite effectuer un service civique en France ou à l’étranger (volontariat de solidarité internationale, volontariat international en administration ou en entreprise, service volontaire européen) ;
- le doctorant souhaite développer un projet de création d’entreprise en qualité d’étudiant-entrepreneur.
Les demandes de césure, accompagnées de l’avis du directeur de thèse et, le cas échéant, de l’accord de l’employeur, sont examinées par le bureau de l’École Doctorale, qui transmet son avis au directeur de l’établissement d’inscription. Ce dernier statuera sur la validité de la demande.
Pendant la période de césure, le doctorant suspend ses travaux de recherche ainsi que sa formation doctorale. Cette période ne sera pas comptabilisée dans la durée totale de la thèse, et le doctorant ne sera plus intégré à l’unité de recherche. Une convention doit être établie entre le chef de l’établissement de préparation de thèse et le doctorant bénéficiaire. Cette convention précise les modalités de réintégration, les dispositifs d’accompagnement pédagogique, ainsi que les modalités de validation de la période de césure.