Au début de l’année, les neufs sujets retenus pour les MIG sont présentés aux élèves par les coordinateurs du module, des enseignants-chercheurs de l’Ecole. Santé, énergie, matériaux, aéronautique, ces sujets sont diversifiés. « Nous les choisissons en rapport avec les thématiques de nos Centres de recherche et des problématiques actuelles rencontrées dans le secteur de l’industrie et de l’ingénierie », précise Sabine Cantournet, enseignant-chercheur et nouvelle responsable des MIG, qui succède au professeur Marc Lucas. Les élèves établissent leur choix selon leurs préférences et se répartissent en équipes de dix à douze personnes sur chaque MIG. « Ce travail collectif rompt avec le travail individuel réalisé en classes préparatoires où les problèmes à résoudre sont bien posés », souligne Sabine Cantournet.
Au cours de la première semaine, les étudiants se documentent sur leur sujet, visitent des sites de recherche, et rencontrent des interlocuteurs aux profils variés pour appréhender leur problématique, la redéfinir et dégager des axes de réflexion. Les semaines qui suivent, les élèves travaillent en autonomie et par petits groupes sur des mini-projets, pour faire émerger, tous ensemble, une solution possible à leur nouvelle problématique.
Tout au long des MIG, les élèves continuent à rencontrer des spécialistes, à assister à des conférences et à des cours à l’Ecole leur apportant la culture industrielle et le niveau de connaissances nécessaires pour avancer dans leur projet. Ils bénéficient aussi d’un enseignement d’expression orale et écrite qu’ils mettront directement en œuvre au moment de la rédaction de leur synthèse et de sa présentation devant un jury.
Les MIG ont été mis en place il y a une dizaine d’année pour mettre les élèves en situation réelle face à des problématiques concrètes et complexes pour lesquelles il n’existe jamais de solution unique et immédiate. Dans la peau de véritables ingénieurs généralistes, les élèves doivent consulter les spécialistes de leur sujet et mobiliser les compétences de chacun pour résoudre leur problématique en équipe. « Car toute la richesse du métier d’ingénieur généraliste réside dans la capacité à traiter un sujet à plusieurs et dans sa globalité » ajoute Sabine Cantournet.
L’espace de quelques semaines, les élèves d’un MIG deviennent donc acteurs et moteurs du monde de l’industrie. « Cette expérience est très enrichissante sur le plan professionnel » affirment Marin Boyet et Amine Masnaoui, deux élèves du MIG santé qui ont travaillé sur les soins palliatifs. « Mais le plus intéressant, c’est de puiser à la fois dans les ressources de notre formation et dans la richesse de nos échanges pour construire une réponse humaine à un problème technique et économique. »
Entreprendre un MIG, c’est donc aussi éveiller son esprit et sa curiosité, conforter ses choix, s’ouvrir sur les autres étudiants, enseignants-chercheurs de l’Ecole, et construire son réseau. En effet, c’est grâce aux solides relations que l’Ecole des mines de Paris développe au quotidien avec ses partenaires industriels, que les élèves peuvent dès la première année établir des liens forts avec les protagonistes du monde de l’industrie, avec qui ils seront amenés à collaborer par la suite.
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Contact :
Sabine Cantournet
Responsable des MIG
Ecole MINES ParisTech,
60 boulevard Saint-Michel
75006 Paris, France
Un article rédigé par Agent Majeur
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